Un projet d'investissement ne pouvant être sélectionné que si sa rentabilité est supérieur au coût des ressources nécessaires à son financement, le choix du taux qui va permettre l'actualisation des flux monétaire reste une question primordiale.
Le coût du capital est cette notion de taux plancher, seuil minimum au-dessous duquel les projets seront rejetés. Ce taux sert de taux d'actualisation.
Ainsi , le taux d'actualisation représente le taux minimum de rémunération exigé par l'entreprise, sa détermination se fait selon deux approches :
- Le coût d'opportunité : correspond à la rémunération des possibilités de placement alternatives du capital investi ( compte tenu des différents risques et de l'inflation)
- Le coût de capital : correspond au coût moyen pondéré des capitaux de l'entreprise (structure de financement permanent) après impôts. les capitaux peuvent être ceux caractérisant la structure de passif de l'entreprise ou bien ceux qu'elle doit utiliser pour la réalisation de son projet.
L'entreprise X dispose d'un capital de 5000 Kdh qu'elle compte investir dans un projet
Ce capital est reparti ainsi :
3000 Kdhs de capitaux propres, coût de 10%
2000 Kdhs de dettes financières, coût de 8%
-Le coût du capital sera la moyenne arithmétique pondérée des coûts des différentes sources de financement :
t = 0,1 * 3000 / 5000 + 0.08 * 2000 / 5000 => t = 9.2 %
Le coût des capitaux propres est le taux de rentabilité exigé par les actionnaires cette espérance de gain a été mesurée par deux modèles théoriques à savoir
° Le modèle de GORDON
° Le modèle d'équilibre des actifs financiers MEDAF